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sábado, 2 de marzo de 2013


Mes idées délirantes

J’entends des voix
Dans la faussée de l’oubli
Je vois des corps meurtris
Ondulant dans l’avenue déserte
De la démocratie.
Je vois des sangsues,
Des lézards
Des rapaces,
Des charognards,
Toutes les espèces rares
Engendrées
Par ces rapports incestueux
Ces viols collectifs,
Ces coups bas,
Nés des velléités matricides
Des indignes fils
De cette matrice libératrice,
Maudite par les saints importés
Et les dieux profanés.

Je vois des bouches cousues
Des mémoires trouées
Des victimes se métamorphoser en bourreaux,
Des accusés au banc des plaignants,
Et des assassins demander des comptes.

Je vois du sang jaillir
De ces cicatrices de cauchemar;
Toutes ces mémoires souillées
Surgir, se redresser
Pour être enfoncer
À nouveau dans leur trou.

Je vois Thémis en colère
Folle de rage
Dans son fond intérieur
Voulant faire usage de son glaive
Pour que règne une fois la Justice.
np
2/3/13