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miércoles, 26 de enero de 2011

La verité aveuglante...



La lumière crève les yeux,
Et les photorécepteurs
ne perçoivent plus les couleurs.
En noir et blanc,
A une dimension,
Ainsi,
se résume notre vision.
On voyage…
Et on se perd.
Les pires images,
de vrais cauchemars,
tout rode autour de nous
Comme ces lettres indélébiles
Qui, en lisant se défilent
A gauche de ces pages
Écrites par quelqu’un d’autre.
On anticipe toujours  la prophétie,
Et on la subit quand même.
On pleure, et
On essuie ses larmes,
Avant qu’elles ne tarissent,
Espérant la prochaine sentence.
On s’envole si souvent vers l’au-delà,
Qu’on  parvient à y  habiter
on y pense à chaque fois
et on oublie même
le plus prochain instant à vivre.
On se crée sa propre théorie du temps,
Et chaque instant
Correspond à une vie
Et est fait pour célébrer le vécu.
L’avenir reste  éclipsé par notre  ignorance
et par notre génie à faire durer ces mensonges
qui nous condamnent
a la maudite vérité du futur.
Et…
l’apocalypse nous surprendra
En pleine période d’inertie.
                                                                Nicot Pierre.

lunes, 17 de enero de 2011


En fin…
Tout aura un sens,
Quand on aura compris le pourquoi de chaque chose
Quand les interrogations s’effaceront sur nos lèvres ignorantes
Pour retrouver sa place
Là où les affirmations importent peu.
En fin
Tout finira par se comprendre
Quand on niera avec foi
L’acceptation de notre sort
Et que notre esprit servira
À réparer nos propres tords
En fin
Tout s’expliquera
Quand l’audace fera place
A l’intelligence audacieuse
Et la compétence sur la crise
Triomphera, pour que disparaisse
La peur du chaos qui nous hante.

Il suffira d’un simple demi-tour;
Et croire,
Quand il ne suffira pas de savoir.
Accepter,
Quand il ne sera plus nécessaire de questionner.
Abandonner,
Quand il n’existera plus une seule raison d’espérer
Tolérer
Quand il ne vaut pas la peine de changer
Oublier
Quand il ne sera plus nécessaire de se rappeler…
Lutter
Car il ne suffit pas d’exister.

                          Nicot Pierre.




   

viernes, 14 de enero de 2011

12/01/10-11

12/01/10-11  
Un an plus tard,
On dirait non. 
C’est comme au lendemain
De ce jour maudit;
A défaut d’échelle
pour quantifier la magnitude
de ce séisme d’irresponsabilité
et de mépris
qui seconde l'inatendu
devastateur et provocable.
J’entends encore
Résonner les cris de douleur
Dans l’infernal chaos
De Port au prince,
Je vois encore
Gémir les cœurs
Dans les plus inhumains ghettos
De l’époque moderne.
Ou la misère et la pauvreté
Représente aujourd’hui
Les meilleurs employeurs,
Et financent le luxe des bienfaiteurs.
Je vis encore le cauchemar
De ces instants maudits
Ou les âmes s’évaporent
Dans les nébuleuses de poussières.
Ou les corps mutilés
Sous les colonnes de la médiocrité,
Dégagent la véritable odeur
De l'indécence de la politicaillerie haitienne
Ou le sang coule
Et se mêle aux débris de l’individualisme
Pour former cette boue de la honte
Qui cimente aujourd’hui la mémoire collective
Pour ne jamais oublier...
Quand l’amnésie est curative
Et la mémoire si amère.
                                            Nicot Pierre